Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme

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Antoine Lavoisier était décidément un précurseur et un visionnaire, lui qui écrivait dès le 18ème siècle « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », bien avant Warhol et le pop art. L’illustre chimiste ne pouvait alors certainement pas imaginer que son adage illustrerait notre époque à la perfection. Exit le revival eighties, finie la nostalgie des années 60, désormais ce sont les années 90 qui font leur come-back, à l’image de ces documentaires rétrospectifs passionnants diffusés actuellement sur Arte (on a hâte de voir celui sur la bataille Blur/Oasis à la fin du mois).

A la Bourse, tous les courants majeurs de cette période sont représentés, pour une cure de jouvence totalement grunge, britpop, hip-hop, techno ou trip hop, en CD bien sûr (le support 90 par excellence, bientôt de nouveau à la mode, je vous le prédis !). Quelques perles à ne pas rater également, ou à redécouvrir pour les amateurs des nineties : L’album éponyme d’Elastica, disponible pour 6.99€ seulement. Le groupe éphémère de Justine Frichmann recycle Wire, les Cars et les Undertones en pleine vague brit-pop, avec un certain Dan Abnormal (anagramme de Damon Albarn) aux claviers. La rumeur dit même que le chanteur de Blur aurait grandement participé à la composition des titres… quoiqu’il en soit l’album est toujours aussi excellent ! Et que dire de cet album de Eels, « electro-shock blues », sorti en 98, un bide commercial à l’époque, mais quel disque : sombre, créatif, mélancolique et lumineux à la fois (conçu avec les Dust Brothers, sorciers du collage sonore, ayant également collaboré avec Beck et les Beastie Boys entre autres). A découvrir pour 7.99€ seulement, en ce moment même.

Tout cela parmi tant d’autres merveilles…

N’hésitez pas à passer nous voir !